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L’album « Hymns 64:46 » – Musique des Couleurs

L’album peut être acheter en toute sécurité et téléchargé immédiatement en version qualité CD sur http://anantakara.biz/album/the-waha-hymns .



Hyms64:46 - Album Musique Zen  par AnantakaraAvec Hymns 64:46, Anantakara signe une série de pièces présentées comme des calligraphies sonores, mi composées mi improvisées, dans les choeurs d’églises romanes, chacune inspirée par une couleur. Une musique à la fois intime et ouverte au cosmos.

Pourquoi Hymns 64:46 ?
Au départ, j’étais sur le projet « Musique des couleurs ». Une pièce par couleur, exprimer la saveur de chaque couleur prise en focale. J’ai eu l’occasion de les jouer dans diverses églises, dont celle de Waha (Marche-en-Famenne) (*).  Cette église romane datant de l’an 1050, éclairée par les vitraux colorés originaux de Jean-Michel Folon est un lieu dont l’intense présence invoque le sacré. Et quelle matrice de résonances!  J’y ai joué 8 heures durant, sur base des palettes sonores de la musique des couleurs. Cherchant à faire « corps » avec l’édifice, instaurant une forme de dialogue avec les réponds résonants des voûtes et arcades, la musique s’est spatialisée dans toute l’enceinte de pierres. Issue du silence, elle retourne au silence. Profondeurs et hauteurs, élans et raffinements, chemins d’attention et d’inattendus, écoutes et retenues…

Une équipe de la télévision belge est venue faire un reportage dans le cadre de Télétourisme avec pour thème « Musique, tourisme et patrimoine ». Une séquence très réussie réalisée par Christophe de Neuville.

L’expérience a très nettement renforcé l’aspect acousmatique de la spatialisation.  J’ai rapidement intégré l’acoustique du lieu comme partenaire de jeu à part entière, modifiant en cela mon écriture.  On ne dessine pas sur du vélin comme sur du carton…

C’est ce qui a initié le projet Hymns : trouver des lieux où l’acoustique permet ce dialogue et vivifier l’expérience sonore du public par des climats cinétiques étonnants. Grâce aussi aux enceintes holographiques que j’utilise à chaque concert: elles apportent en plus une richesse extraordinaire. Sur l’album, ce sont des prises en direct sans ajouts subséquents. 64:46 renvoie à une notion de totalité. 64 comme nombre de combinaisons possibles (yi-king, nucléides…) et, en miroir, 46, comme nombre de variations qui en seront produites. La verticalité qui infuse une horizontalité.

Hymnes au vert, au bleu, au blanc…  des calligraphies sonores…
Je les ai appelée calligraphies en référence à la manière dont je joue ces pièces: une gestuelle sobre mais riche, et un état d’esprit, une vigilance. A chaque fois que je joue, je me mets en quelque sorte « en danger », pas de partitions, pas de trucs pour retomber sur ses pattes. Je suis en état de vigilance élargie. En tant qu’improvisateur,  compositeur et musicien, je me lance à chaque fois en quête de la saveur ineffable d’un monde pour  en suggérer l’intensité.  C’est pourquoi le live m’est si précieux. C’est dans le « et » du « ici et maintenant » que cela se passe, et qu’il peut se passer quelque chose. Tout en déployant une empathie qui  capte l’énergie des auditeurs, leur présence, je fais « corps » avec l’acoustique spatiale pour rallier le point de convergence entre le recueillement le plus dense et  son expansion la plus ample.  C’est ce qui rend cette musique à la fois intime et ouverte au cosmos.

Un album qui mets l’auditeur au centre
J’ai rassemblé les meilleurs moments des concerts (Waha et Somal). 64 minutes interrompues sur le CD. Un mixte majestueux de sons, de fréquences, de vibrations et d’instruments naturels (piano, guitare, bols, gong, percussions…) C’est une musique qui ne cherche pas à vous mener quelque part. Elle vous mets au centre, en dehors du mental, et là vous attendent des voyages immobiles dont « le centre est partout et la circonférence nulle part »…  C’est une véritable expérience de pleine conscience.

Témoignage d’un écrivain célèbre …

« Je suis écrivain, et aussi créateur et animateur de weekends de méditation.
Il y a quelques jours, j’ai acheté deux CD d’Anantakara que j’ai glissé dans ma serviette. Il se fait que je suis rentré chez moi sans ouvrir ma serviette, et j’ai mis quelques jours avant qu’un signal ne me rappelle que j’avais ces musiques. Je me suis demandé comment j’avais pu les oublier…
C’est quand j’ai écouté le premier « Hymns 64:46 » que j’ai compris : il fallait que je sois tout à fait disponible pour que ces sons qui viennent d’ailleurs parviennent jusqu’à moi.
J’ai ouvert ma perception à l’au-delà, parce que ces sons ont été enregistrés dans une église romane et ils ne pouvaient être que sacrés. Quelle musique ! Quels sons ! J’étais au centre, au milieu d’un monde que j’imaginais autrefois avec mon mental, mais Anantakara a effacé mon mental et je suis devenu la musique. Je sais, je forme des mots et des phrases toutes crées par mon cortex. Alors, juste un mot : soyez un instant la musique vous-mêmes en écoutant ce CD venu de là-bas… »

Antoine Filissiadis
auteur de cinq romans : « Va au bout de tes rêves », « Le Premier et le Dernier Miracle », « Surtout n’y allez pas », « L’Homme qui voulait changer sa vie » et « L’affaire Meredith Anderson ».